Gaël

Avec ses 5210 hectares, Gaël est la commune la plus vaste du Pays de Saint Méen le Grand. Dans des temps lointains, Gaël fut la capitale de la Domnonée. Son site date de l’âge de bronze.

Ses habitants se nomment les Gaëlites.
La commune se situe dans une boucle du Meu, rive gauche.

Population : 1570 (au 1er janvier 2010)

Superficie : 5210 hectares
Altitude : 75 mètres.

Origine du nom de la Commune

Gaël viendrait du mot celte « Waddel », signifiant : Gué. A moins que ce soit une forme diminutive de Judicaël… Les avis restent partagés.

Un peu d’histoire

Judaël et Judicaël, rois de Domnonée, vécurent à Gaël au bord du Meu. Il ne reste que quelques vestiges de leur château. Une partie de son enceinte entoure encore la cour de l’école, située route de Mauron. L’antique résidence, appelée « Château de Gaël », fut détruite en 1065. Une nouvelle construction la remplaça, mais pour peu de temps. Duguesclin la détruisit à son tour en 1372 en s’emparant de la cité.

À l’est, à 2 kilomètres du bourg, existe une partie de l’ancienne voie romaine qui allait de Rieux à Corseul. Elle reliait autrefois l’abbaye de Saint Méen à celle de Paimpont. Longue de 11 kilomètres, on l’appelait à juste titre : le « Chemin des Moines ». Sur cette voie était également transporté le bois de la forêt de Paimpont vers la cité d’Aleth, pour la construction navale.

A voir ou à connaître

• L’église Saint Pierre de Gaël :
  Dédiée à Saint Pierre, l’église était initialement une simple nef romane voûtée (11ème siècle). Assez rapidement (au 12ème), deux chapelles symétriques s’ouvrirent sur le chœur. Celle du Nord fut relevée au 16ème siècle. Le bas de la nef et l’actuel clocher sont d’une période plus récente. En haut, au dessus de la croix du transept, se trouvait probablement le clocher d’origine du bâtiment. Plus tard, un lanternon à dôme, recouvert d’ardoises en écaillons, prit sa place. Il fut récemment démoli. Sur sa plateforme d’assise a aujourd’hui été posée la sirène municipale. L’église possède des reliques de Saint Méen, de Saint Judicaël et de Saint Patroce.
• Les Chapelles :
  Celles-ci sont particulièrement nombreuses à Gaël, leur présentation n’est donc pas exhaustive.
• La chapelle du Louya se situe route de Paimpont. Dédiée à Saint Christophe et Saint Jacques, elle fut reconstruite en 1556. Elle servait autrefois de relais sur la route de Saint Jacques de Compostelle. Ce fut également une halte entre les anciennes abbayes de Saint Méen et de Paimpont (distantes de 11 kilomètres). Une statue naïve polychrome y est attachée. On ne peut malheureusement la voir que lors des offices, celle-ci étant retirée des lieux par crainte des vols. Un très beau Pardon y a lieu le deuxième dimanche de juillet.
• Notre Dame de la Santé, route d’Illifaut, est du 15ème siècle. Elle resta en ruine durant près de 100 ans, jusqu’en 1959. A cette date, l’Abbé Geffriaux, avec les habitants des hameaux voisins la relevèrent. La charpente fut refaite avec un chêne centenaire poussant à proximité.
  Une dernière restauration redonna à la chapelle, en 1992, son aspect historique. Le pèlerinage annuel, en décembre, est très suivi.
• L’aérodrome :
  Gaël possédait autrefois un aérodrome militaire « Gaël Point-Clos », situé en lisière de forêt, sur la route de Paimpont. Pendant l’Occupation, il fut investi par les Allemands. Servant d’entrepôt d’essence et d’armes, il fut sévèrement bombardé par les Alliés en 1943. Aujourd’hui, il n’y reste guère que les traces laissées par les Allemands. Sur le site, on distingue encore les pistes en béton et les aires de stationnement des avions, recouvertes d’herbes et de bruyères, à l’abri du bois qui l’a gagné.
• L’étang communal :
  Gaël possède depuis peu un étang, situé dans le bas du bourg à proximité du Meu. Une aire de détente et un sentier de promenade y ont été aménagés.